Je n’aime pas l’opposition…

…surtout quand elle s’oppose.

Le maire n’a jamais apprécié son opposition. Depuis toujours il n’a de cesse de dénigrer celle-ci. Quoi qu’elle fasse, quoi qu’elle dise, c’est le procès en incompétence. Il n’a jamais de mot assez dur pour parler de son opposition. Son opposition ? pas seulement, car on peut se demander qui trouve grâce à ses yeux, mais c’est un autre sujet.

Son opposition il la souhaite docile, silencieuse, le mieux c’est quand elle est absente. Il critique tout de même cette absence, on ne se refait pas, mais c’est mieux quand elle ne bouge pas.

La preuve ? dans le Lien de mars, le maire écrivait « ...à Emerainville, le parti socialiste n’existe plus et ses survivants ne participent pas à la vie communale…« , ajoutant « Les verts municipaux n’ont jamais existé réellement dans notre ville…« , sans surprise et sans imagination. Puis, à l’occasion du commentaire d’une décision de justice qui lui est favorable : « J’apprécie la neutralité de mon opposition socialiste car cela n’a pas été le cas de mes opposants écologistes. »

Faudrait savoir, le mieux c’est d’être absent pour être neutre ou ne pas existé et ne pas être neutre ? Ou le contraire ? Franchement on s’y perd. Ce que l’on comprend c’est que le maire n’aime pas les oppositions, même quand il est content.

 

               

 

…et il n’a pas fini de nous détester : le parquet a fait appel de sa relaxe et nous ne sommes pas neutre.