Jeudi 25 avril : Un conseil municipal surréaliste

Ce jeudi 25 avril, nous avons assisté à un conseil municipal surréaliste avec un chef d’orchestre quelque peu dépassé.

Cela a commencé dès l’appel des élus présents ou représentés…

Monsieur Kelyor : Monsieur A. ?

A. : présent

Mr K. : Madame B. ?

B. : présente

Mr K. : Madame C. ?

B. : pouvoir Mme B.

Mr K. : Monsieur J. ?

Mr K. : pouvoir Mr K.

etc, jusqu’à la dernière…

Mr K. : Madame Z. ? Elle n’est pas là ? Ah, elle va arriver…

Mme Y. : Non, non, elle vient de m’envoyer un SMS, elle ne vient pas.

Mr K. : Ah bon ? Tu as son pouvoir ?

Mme Y. : Non, je n’ai pas de pouvoir.

Mr K. : Si, si, je l’ai, tu le prends ; pouvoir Mme Y.

Jusque là c’est juste drôle de découvrir que les pouvoirs circulent mais le meilleur est à venir.

Surréaliste : une réaction de cour d’école !!

Lorsque sur une délibération, 4 voix de la majorité s’élèvent et votent contre l’avis de Mr K. et s’ajoutent aux 3 voix de l’opposition.

Au moment du décompte des votes contre, il y a 3 voix de l’opposition, 3 voix de la majorité plus un pouvoir ce qui fait 7 voix contre et Mme Y. (qui vote contre) dit : « j’ai le pouvoir de Mme Z. »

Et nous avons vécu un grand moment quand Monsieur Kelyor s’est exclamé : « Non, non, tu n’as pas le pouvoir, je ne te l’ai pas donné ! Ça ne compte pas. »

Sans doute vexé et honteux d’avoir été mis en difficulté par son propre camp, Monsieur Kelyor a fini  le conseil municipal sur une diatribe contre Monsieur Huleux (absent pour raisons familliales) comme il en a l’habitude lui reprochant tout et surtout n’importe quoi. Notamment le fait de le traiter de tyran !?

En fait il s’adressait surtout aux membres de sa majorité car au travers de cette petite fronde il nous a semblé que c’était justement cette gestion solitaire du pouvoir qui lui était reprochée par ses amis.

Et puis il a eu ces mots merveilleux sur les tracts de l’ULEM qui « n’étaient que des traits d’humour comme le fameux « Neu-neu »« . Le Président de l’ULEM a particulièrement apprécié, lui qui se retrouvera tout seul vendredi prochain face à la décision des juges : sauront-ils apprécier cet humour à sa juste valeur ?