Le Grand Timonier d’Emerainville : 25 ans de pouvoir

25 ans de calomnie, de destruction de tout ce qui ne lui plait pas.

25 ans d’attaques avec tous les moyens d’une mairie.

Tout ce temps sans possibilité d’expression, des essais ont été faits, qui se terminent toujours par une suppression du moyen d’expression, avec les motifs les plus mensongers. Depuis tout ce temps, impossible, car hors de prix, d’avoir une salle municipale pour des élections quelles qu’elles soient.

L’expression à EMERAINVILLE est semblable à celle du forum municipal, infamante.

Rappelez-vous, les parutions sur papier jaune, que beaucoup nomment torchon jaune, depuis quand on ne les voit-on plus ?

Juillet 2016 à sonné la fin de la série en jaune.

Après les élections de 2014, nous n’avions qu’un siège ! Le soir des résultats, M. KELYOR me dit sa surprise, il pensait que nos scores seraient serrés, au vu de la campagne qu’il m’avait vu mener. Il me dit, fort justement, « ce n’est pas moi qui ai gagné, c’est vous qui avez perdu, vos électeurs ne se sont pas déplacés. »

La raison de son succès au premier tour, mes électeurs attendaient peut-être le deuxième tour pour faire décision, possible, mais le résultat est là.

Alain KELYOR élu au 1er tour et pour moi 1 siège au conseil municipal.

Je propose à M. le Maire de travailler pour les Emerainvillois et pour cela de me présenter dans toutes les commissions, 10 plus le CCAS.

Cela n’est possible que si la liste majoritaire de M. le Maire vote pour moi.

A. KELYOR me donne raison et me déclare qu’il fera de son mieux pour que sa liste vote pour moi dans toutes les commissions.

Quelques jours plus tard, conseil municipal et vote, les colistiers majoritaires votent pour ma présence dans toutes les commissions et le CCAS, j’en suis très agréablement surpris. Enfin une porte s’ouvre pour que mon travail puisse avoir une utilité.

Rien n’est écrit, tout se décide dans l’improvisation la plus totale, une discussion s’engage au sujet d’un espace qu’il voudrait protéger, d’éventuelles constructions, en le faisant classer zone agricole. Puisque mon appartenance politique est écologiste, il me confie le dossier de l’ancien terrain d’expérimentation agricole Rhône-Poulenc. Ce dossier est en compétence partagée avec la Communauté d’Agglomération Paris Vallée de la Marne. Dans l’élan je peux aussi prendre le dossier « Clos d’Émery » réhabilitation, investissements, la définition reste à trouver, « vous verrez vous n’arriverez à rien, ils n’ont pas un sou » : dixit Mr le maire !

Bon ! deux dossiers pas faciles, je prends cela pour un défi.

Dossier « Plaine Nord» des semaines de rencontres, élaborations, de discussions avec des professionnels, pour monter le dossier d’une mise en place de quatre maraîchers sur l’emplacement derrière la mairie. Document présenté le 1er décembre 2014 à l’institution EPAMARNE le propriétaire du terrain. En attente de la réponse, nous devons vérifier le potentiel de ressource en eau.

La réponse se fait attendre jusqu’à ces derniers mois du mandat.

Le dossier « Clos d’Émery » très sensible est envisagé avec les services de la communauté d’agglomération, sur la base de plusieurs expérimentations réalisées sur la localité. Financièrement les organismes rencontrés évaluent à 1,3 M€ la somme réalisable.  Il est nécessaire de faire un bilan d’évaluation pour établir un projet sérieux . Premier obstacle, M. le Maire refuse d’ordonner ce bilan à CAPVM.

Effectivement, sur le site de mon groupe politique je transmets des rapports sur l’avancement de ces deux projets, importants pour notre crédibilité.

Comme il y a eu un élan positif de M. le Maire, il y a un emportement destructeur, les dossiers me sont retirés séance tenante, au motif d’une récupération politique.

Ici s’arrête l’aventure constructive pour basculer dans un cycle de démantèlement.

Nous ne restons pas sans réponses, avec 1500 caractères dans le LIEN et la possibilité d’un article par mois dans le site de la ville, nous tentons de communiquer ces faits aux Emerainvillois. Peine perdue, la parution sur le site est refusée, il nous faut requérir auprès du tribunal administratif pour avoir plusieurs mois après gain de cause. Finalement pour ne pas faire paraitre le texte, la tribune politique du site de la ville est supprimée, il nous faudrait repartir dans une procédure, nous arrêtons là.

La communication pour une mairie, c’est le pouvoir, en cela A. KELYOR est très fort, rien n’est laissé, à personne. Pas de prêt de salle, pas d’espace pour rencontrer les Emerainvillois, nous avons essayé de passer par les brocantes, vite, vite les règles changent pour faire obstacle, les chiens de garde sont là, même la police municipale nous menace de rapports, etc.

Le sommet est atteint en juillet 2016, un tract jaune est distribué par ULEM sur la ville, avec pas moins de cinq motifs diffamatoires retenus par la justice.

Trop c’est trop, nous décidons qu’il faut stopper cette violence qui là est nominale.

Je suis attaqué, ce n’est pas juste une joute politique.

En première instance…. Nous avons gain de cause, les explication données par le président de l’ULEM, M. Parizia( https://www.leparisien.fr/seine-et-marne-77/emerainville-l-adjoint-au-maire-condamne-pour-diffamation-envers-un-opposant-02-06-2019-8084670.php) « nous avons écrit ce tract de façon collégiale , on s’est peut-être emportés« . Cela a été répété à cinq reprises. Aucun justificatif de ces cinq allégations diffamatoires. Le juge n’appréciait pas beaucoup si peu d’argumentaires. Il était évident que l’ULEM ferait appel.

Nous avons gagné de ne plus avoir de parution jaune sur la ville.

La grande spécialité c’est aussi de faire un événement, inauguration, distribution de masques contre le covid, de ne prévenir personne et à grand coup de parution municipale, reprocher à l’opposition de n’être pas présente. Il est malin le grand TIMONIER.

Je vous laisse imaginer la campagne pour les élections municipales, qui se double des complications COVID !

 

Jacques HULEUX, Conseiller municipal EELV