Le collectif privé de séance au conseil régional Ile de France
Triangle de Gonesse|« C’est un déni de démocratie », tempête le Collectif pour le Triangle de Gonesse (CPTG)
Une référence au refus essuyé ce jeudi par ces écologistes а l’entrée du conseil régional d’Ile-de-France.
Ces militants, opposés depuis des années а l’urbanisation des terres agricoles de la zone, souhaitaient assister а la séance plénière
consacrée au débat d’orientation budgétaire.
L’événement, public, nécessite une inscription préalable. Une condition que le CPTG avait rempli mais qui ne l’a pas empêché d’être bloqué par la sécurité.
La région évoque un problème d’inscription : « Pour assister а la séance, il faut faire une demande et recevoir une confirmation des services de la région.
Il n’y a pas eu de confirmation, car la demande a été trop tardive. » La collectivité parle aussi d’un refus d’obéir aux consignes de sécurité :
« Les agents ont voulu faire un geste pour les trois personnes afin de les faire rentrer.
Ces dernières ont refusé d’un ton désagréable de se faire fouiller leurs sacs, qui s’impose а tous sans exception.
» Bernard Loup, président du CPTG, affirme que, lors de leur demande, « un message indiquait : votre inscription est prise en compte, présentez-vous а la séance avec une pièce d’identité.
Sur place, on nous a avancé divers arguments, on nous a même dit qu’il n’y avait plus de places alors que les tribunes étaient quasi vides. »
Il poursuit : « Et on ne nous a jamais demandé de présenter nos sacs pour une fouille. Ils nous ont refusé l’entrée uniquement parce que nous demandons une concertation et qu’ils ne veulent pas l’entendre. »
Je vous relate ce fait pour vous montrer de quelle manière sont pris en compte les citoyens, structurés, organisés en association qui défendent l’avenir de nos enfants.
Oui il est question de construire un immense complexe scolaire en bout de lignes de l’aéroport de Roissy.
La majorité régionale menée par Valérie PECRESSE est toujours avec des mots, laissant croire à des négociations, mais cela cache mal un autoritarisme libéral à bout de souffle.
Ce collectif fait toutes ces revendications en règle avec la loi, il n’y a jamais de débordement.
En conclusion la méthode citoyenne n’arrive à aucun résultat, il faudrait presque penser que la forme de revendication dans la rue, sans information au préalable, aurait plus de résultat.