Diesel : un pas en avant, trois pas en arrière…

 

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Lors de son dernier conseil d’administration, ce 28 juin 2017, le STIF a enfin lancé le programme de tests des émissions des bus achetés ces dernières années. Cette mesure était portée par le groupe écologiste et avait été adoptée en octobre 2015, suite au Volskwagengate. « Après deux années de lutte pour faire appliquer cette décision, c’est un soulagement, d’autant que c’est Airparif qui portera les tests, gage d’indépendance et de sérieux » confie Pierre Serne, élu écologiste à la région et au STIF, qui souhaite avant tout savoir si les constructeurs n’ont pas biaisé les informations sur les émissions réelles des bus franciliens.

Toutefois, les élu-es écologistes restent très vigilant-es sur la question des pollutions émises par les transports. Ils s’étonnent d’ailleurs de voir passer, lors de cette même séance, la commande d’une vingtaine de nouveaux bus Diesel. Pour les écologistes, « c’est à rebours du sens de l’histoire et de l’urgence environnementale et climatique ». Ils notent, de fait, à propos du Diesel le double discours de Valérie Pécresse qui avait déjà repoussé à 2029 la sortie du Diesel du parc des bus prévue initialement en 2025. « Comment organiser la sortie du Diesel en continuant à acheter, en 2017, des bus Diesel ? » s’inquiète l’élu.

A quelques jours de l’avis de la Région sur le Plan de Protection de l’Atmosphère, les écologistes tiennent à rappeler que la pollution est responsable de 42 000 morts prématurées par an et de l’augmentation des maladies respiratoires.