L’ULEM : trente ans de tracts injurieux

L’insulte, le dénigrement, les attaques personnelles : les seules armes de l’ULEM, l’association du maire et de la majorité municipale

Les tracts de l’ULEM (Union des Libéraux d’Emerainville-Malnoue) à l’encontre des membres de notre groupe ont toujours été marqués par leur brutalité et leur mépris. A la lecture de ces tracts le lecteur pouvait être amené à penser que finalement les membres de notre groupe d’opposition n’étaient pas compétents, ne connaissaient rien à la ville et aux dossiers voire n’étaient que des arrivistes face à une majorité composée exclusivement de gens hautement compétents, maitrisant l’ensemble des dossiers municipaux et ne travaillant qu’au bien-être des habitantes et des habitants avec un altruisme et une probité au-dessus de tout soupçon.

Devant une communication aussi violente, nominative souvent, y compris de la part du premier magistrat, nous en arrivions même à douter, à nous demander si tout cela n’était pas vrai. Si devant un tel affichage d’affirmations, d’accusations péremptoires, devant ce ton si affirmatif, si sûr de soi, nous ne devrions pas finir par admettre que, finalement la majorité municipale et monsieur le maire en tête avait raison : nous ne sommes pas dignes de parler au nom des emerainvilois·es.

Et puis s’ils avaient tort, pourquoi passeraient-ils temps à nous invectiver, à tenter de nous rabaisser ? Ils leur suffiraient simplement de défendre leur bilan, montrant par là leur supériorité. Leur bilan… ? Quel bilan ?

Et puis NON. Non, ce n’est pas nous qui sommes nuls, incompétents ou incultes, c’est tout simplement le seul moyen qu’a trouvé l’ULEM pour communiquer depuis la fin des années 80, oui 1980 ! Ils ne savent pas communiquer autrement que par le dénigrement, les attaques personnelles et les accusations nominatives à la limite de la diffamation.

Nous n’y sommes pour rien ! C’est juste qu’ils ont une telle estime d’eux-mêmes que toutes celles et tous ceux qui n’ont pas le même avis sont des ennemis qui ne comprennent rien à rien.

Toutes celles et ceux qui se sont opposés ont eu droit au même traitement : dénigrement et calomnie.

En avril 1997 n’écrivaient-ils pas, à propos d’une opposante socialiste aujourd’hui maire adjointe (sic), « Une élue qui n’a rien à faire dans ce groupe mais qui, par atavisme, ne peut pas en sortir sans conséquence catastrophique (parait-il) sur son « moi intérieur et profond » ».

Monsieur Kelyor en personne n’écrivait-il pas déjà en novembre 1993, alors qu’il était dans l’opposition ? « Vous attaquez les personnes, nous disent les élus majoritaires. Et bien oui nous aimons dénoncer dans le style qui nous est propre, les erreurs, les mauvais mots et les mauvaises pensées des hommes qui gouvernent la commune. » Tout est dit.

Et ils n’ont pas changé, si un peu. La différence c’est que nous ne nous laissons pas faire, nous ne nous laisserons plus diffamer ni insulter, le président de l’ULEM sera bientôt jugé pour insulte et diffamation envers Jacques Huleux dans un de leurs tracts.