Un projet inutile à EMERAINVILLE
L’élargissement de la Francilienne
1er étape avant 1997
Opposition totale au projet, la mairie et ADCVE ensemble pour manifester leur désapprobation .
Les associations et les habitants manifestent sur la chaussée de la 104.
2ème étape à partir de 1997
L’enquête publique est débutée, rien n’arrête les pouvoirs publics.
3ème étape en 1998
Concertation avec les décideurs et maitre d’ouvrage.
Plusieurs réunions, expertises et négociations permettent d’engager l’Etat sur des compensations importantes.
Tout est formulé dans le livret appelé » les engagements de l’Etat » .
Dossier préfecture ci-dessous.
La mairie d’Emerainville, qui jusque là avait participé à l’opposition au projet et financé le procès pour annulation, devient muette !
4ème étape
Début du chantier, quelques mois plus tard .
Un adjoint à l’environnement d’Emerainville Mr Didier Bernard soulève une erreur sur les plans de l’exécutif du chantier. Une partie des eaux pluviales de la chaussée n’est pas raccordée correctement.
Procédure juridique qui aboutit à l’arrêt du chantier, avec tout son cortège de conséquences .
Deux années perdues et beaucoup d’argent public dépensé pour rien, on aurait pu avoir des compensations supplémentaires, aucune négociation n’a été proposée.
Justice, justice, justice, déjà là, les associations n’étaient plus en accord avec la démarche absolutiste de la mairie.
Le chantier reprend, sans suffisamment d’info
Une position diamétralement différente de la mairie
La mairie ne participe plus au suivi actif du chantier. Plusieurs entrevues avec l’ADCVE, rien ne change.
La position du Maire: si le chantier n’est pas correct, je ferai un procès.
Cette position passive de la mairie laisse libre cours à la DIRIF pour agir sans contrôle.
Les associations qui doivent faire le suivi du chantier sont sans arrêt écartées .
L’ADCVE a même du avoir recours à la CADA pour obtenir partiellement des réponses et documents du chantier.
La mairie qui s’oppose aux associations chargées du suivi du chantier, va jusqu’à faire elle-même une prise d’échantillons auditifs pour nous opposer qu’il y a moins de nuisance sonore après le chantier qu’avant,
un comble. Non seulement elle ne nous aide pas, mais en plus elle lutte contre nous et va à l’encontre des Emerainvillois quelle est censée défendre.
5ème étape la comparaison avec le même chantier à Pontault-Combault
Mme le Maire de la ville voisine nous a expliqué quelle a mis tous ses services techniques plus ceux de la communauté d’agglomération face à la DIRIF, deux années avant chaque étape du chantier, qu’il a fallu s’opposer pied à pied sur chaque phase du chantier.
Résultat: la ville voisine a eu tout ce quelle voulait, accès pour l’entretien du merlon, murs antibruit avant
les travaux, passerelle provisoire avec la zone marchande,éclairage public et construction d’une liaison douce, construction d’un vrai mur antibruit sur le merlon. ( À Emerainville un mur antibruit sur le merlon, il nous a été répondu par la DIRIF que c’était techniquement impossible).
Cliqué sur le doc ci-dessous, pour voir la lettre de Madame la Maire de Pontault-Combault.
Conclusion: l’opposition à la puissance publique nécessite du courage politique et du travail, les menaces judiciaires en fin de chantier 2022 n’ont aucun effet , laisse même le champs libre et sans aucun contrôle. A décharge la ville d’Emerainville n’a pas un service technique identique à celui de la ville de Pontault-Combault, mais elle aurait pu faire appel aux services du SAN en son temps.
Pour rappel, la fin du chantier est en 2020, des poursuites peuvent être engagées deux ans après la fin du chantier, ce qui nous mène à 2022…Pendant tout ce temps les habitants sont dans les nuisances phoniques et nous supposons à ce jour les fortes pollutions de l’air.