L’ULEM et ses torchons jaunes devant les juges

Dans un précédent article (à lire ici), nous nous étions émus du sort qui nous était réservé dans les tracts jaunes de l’ULEM, l’association du maire et de ses amis présidé par l’adjoint aux finances. Sort réservé
depuis de très nombreuses années à tous ceux qui, d’une manière ou d’une autre, ont le malheur de déplaire au maire d’Emerainville.

Fatigué de tous ces déchaînements d’attaques personnelles, d’insultes et de contre-vérités, Jacques Huleux à déposé plainte devant le tribunal de Meaux (voir l’article du Parisien) pour diffamation après un nouveau tract diffamant en 2016.

Après une enquête où il a été difficile de trouver les responsabilités, c’est le Président de l’ULEM, Pierre Parizzia, qui comparaissait le 8 mars dernier devant le tribunal correctionnel de Meaux.

« C’est excessif mais nous sommes réélus depuis 1995… »

Devant la Présidente du tribunal qui semblait pour le moins abasourdie par la teneur des propos, l’adjoint aux finances tentait d’expliquer que « oui, peut-être avons nous été un peu trop loin dans nos propos« , « nous nous sommes laissés emporter« , « peut-être que tout cela est excessif, mais nous sommes élus et réélus depuis 1995 alors…« . Et aussi : « nous sommes une bande de copains qui rédigeons ces textes depuis des années..« . Une bande de copains !! Qui a laissé l’adjoint aux finances bien seul sur le banc des prévenus face aux juges.

Une bande de copains, un seul prévenu.

Pour notre part nous étions plusieurs à soutenir Jacques Huleux dans ce qui est une épreuve. Ce n’est pas facile de se faire insulter et calomnier à longueur de tracts et devoir venir s’expliquer des faits qui ne sont qu’un tissus de contre-vérités mais qui laisse des traces comme toute calomnie.

La défense de l’ULEM n’avait aucune preuve de toutes les allégations, au contraire, l’avocat de Jacques Huleux a démonté une à une toutes les contre-vérités contenus dans le tract, ne laissant place à aucun doute sur la qualité de diffamation de chacun des points.

La défense n’avait d’autre choix que de s’appuyer sur des arguties juridique, une soi-disant imprécision des termes et d’éventuels vices de procédure pour demander la relaxe de son client.

Des excuses tardives acceptées.

A l’issue du procès, l’adjoint aux finances a présenté ses excuses à Jacques Huleux et nous tenons à préciser ici que dans nos combats politique nous avons toujours respecter l’engagement des élus, quels qu’ils soient, mais que nous ne laisserons plus ni intimider ni calomnier.

Le jugement sera rendu le 3 mai.